La dégradation des écosystèmes
Selon l’ONU, un écosystème est un ensemble composé de plantes, d’animaux, de nature morte et de micro-organismes qui agissent en interaction et forment une unité fonctionnelle. Les écosystèmes jouent un rôle capital et leur dégradation pourrait changer la façon dont nous vivons.
L’élevage intensif a, par exemple, créé des milieux propice au développement de maladies. En effet, les contacts fréquents entre l’homme et les espèces sauvage créent de nouveaux moyens de transmission de maladies.
La déforestation et le déboisement amènent à la transformation des habitants et sous l’effet du climat affectent certains insectes tels que les moustiques, les moucherons ou encore les tiques. Tout ceci vient transforme la façon dont les maladies comme le paludisme et la maladie de Lyme se transmette à l’homme.
Dans un autre article, nous avons parlé de la surpêche et de la diminution de stocks de poissons. La diminution du nombre de poissons peut être un facteur de malnutrition dans le monde et pourrait toucher 800 millions de personnes. On compte au moins un milliard de personnes souffrant de carence dans leur alimentation aujourd’hui.
L’eau potable est également une grande problématique d’actualité. En effet, 3,2 millions de décès sont causés par les maladies imputables à la mauvaise qualité de l’eau. Ceci représente 6% de la mortalité mondiale. Dans le monde, plus d’un milliard d’hommes sont privés d’eau propre, et 2,6 milliards n’ont pas des mesures d’assainissement satisfaisantes. Les problèmes liés au manque d’eau sont en hausse et cela est la cause direct de la rareté de l’eau et de la dégradation des écosystèmes.
Selon Maria Neira qui est Directrice du Département de l’Organisation Mondiale de la Santé, la santé humaine est liée à la santé des écosystèmes. Il est donc important de les préserver si nous voulons nous préserver nous mêmes.